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Création de l'E.C.U.

NOTE IMPORTANTE 
pour voir les photos d'ECUs avec le texte, vous devez désormais cliquer sur le lien suivant, ou sur le lien "ECU des villes" en bas à gauche 
Lien vers http://ecudesvilles.populus.org
 
 
Le 13 mars 1979, le SME (système monétaire européen) voit le jour avec comme monnaie de compte unique et composite : l'E.C.U. (European Currency Unit) ou Ecu. Il n'y a pas de billets de banque libellés en Ecus, mais des emprunts internationaux, des dépôts et des chèques bancaires peuvent en revanche être libellés en Ecus. L'Ecu est une monnaie fictive dont le cours représente une moyenne de la valeur des monnaies européennes.  
 
Cela n'a pas empêché quelques organismes privés de tirer partie de cette non-existence officielle de la monnaie européenne pour proposer des ECUs "officiels" aux collectionneurs. Et voici donc dès l'année suivante : 
 
 
1 ECU européen de 1980 
 
 
 
 
 
On y voit l'Europe avec un parchemin à la main (traité constitutionnel?). Rodier a signé cette pièce, et on y reconnait le différent de la "Monnaie de Paris". 
 
 
 
Au dos les neuf pays qui constituaient l'Europe d'alors sont représentés par le symbole de leur monnaie respective et leur emblème. Je vous laisse les découvrir. 
 
Cet ECU (serti sous un emballage plastique comme on le voit sur la photo) était fourni dans une pochette en velour avec un certificat de garantie ci-joint : 
 
 
 
 
Je ne suis pas sûr que cela garantit vraiment l'authenticité de cette "monnaie" puisque la "Monnaie de Paris" frappe à qui veut bien la payer des jetons de toute sorte (voir les nombreux E.C.U. et euros temporaires du site, ainsi que les récentes médailles disponibles dans tous les lieux touristiques). A mon avis, il s'agit plus d'une médaille, puisqu'elle n'a aucun pouvoir libératoire. D'ailleurs, les Editions Laleta ont été liquidées pour manque d'actif en 1994, en plein pendant la période ECU des villes quand les collectionneurs pouvaient s'offrir à moindre prix des ECUs véritables, ou du moins pouvant ou ayant pu circuler (ce qui différencie la "monnaie" de la "médaille"). 
Ayant retrouvé (sur "Numismatique & Change") la réclame de l'époque pour cet "ECU", je précise qu'ils réclamaient d'abord une demande écrite sur carte postale "tamponnée" pour faire une souscription, que les premiers ayant écrit seraient les seuls ayant droit à ces pièces "limitées", que la plus-value chaque année était de 64 pourcents (sic), qu'ils recevaient des demandes pour l'édition précédente et ne pouvaient les satisfaire (avec valeur de rachat), etc... A mon avis, comme placement, il est possible de trouver mieux. 
De plus, les Editions Laleta n'étaient "distributeurs exclusifs" (à vérifier) QUE pour la France. D'autres pays de CEE ont peut-être eu des entreprises ayant suivi la même filière (à voir également)! 
 
 
1 ECU européen de 1990 
 
 
 
 
On voit pour cette année, une Europe représentée sous forme de simple portrait. C'est encore Rodier qui signe cet ECU, et il y a toujours la marque de la MONNAIE de PARIS. Mais est-il toujours frappé par Laleta, je ne le sais pas, cette pièce m'étant parvenue sans "certificat". En effet, une autre édition (Trésor du Patrimoine) commercialise actuellement ces ECUs, à l'unité ou sous forme de coffrets rassemblant toutes les années, et j'ignore si elle liquide les stocks de Lateta ou si elle en ressort (en ayant récupéré les coins). Néamoins, on remarque sous les cheveux de la "belle", la marque - je devrai dire le monogramme - de Laléta : soit un espèce de M avec deux pieds qui est la contraction de JML (voir le certificat de l'ECU de 1980). 
En tout cas, j'ai su qu'il existe de faux ECUs d'argent, fait en un alliage blanc à base de zinc, pompeusement nommé "argentan" (appelation flatteuse pour le maillechort de nos sous troués d'entre deux guerres). Pour les différencier, il suffit de les peser : 40 grammes, c'est de l'argent, moins (environ 33 g) c'est du zinc... pardon de l'argentan! 
 
 
 
 
Au dos les douze pays qui constituaient l'Europe d'alors sont représentés par le symbole de leur monnaie respective et leur emblème. Je vous laisse découvrir les nouveaux venus par rapport à l'ECU de 1980. 
Notons que cet ECU a inspiré celui dit de "Libération" (voir à cette rubrique).  
 
 
1 ECU européen de 1995 
 
C'est à la fois :  
- le dernier ECU (après, c'est théoriquement des EURO)  
- le premier ECU "officiel" de l'Europe des quinze 
- la première frappe de "Trésor du Patrimoine" qui avait repris le fond de commerce des éditions Laléta moribondes 
- le plus moche exemplaire de la série des pseudo-ECU officiels 
 
Il n'y a qu'à voir : 
 
 
 
On y voit l'Europe géographique (avec la Suisse en plein centre) laminée par la lourdeur de cette monnaie, avec des carrés concentriques, des lignes de fuite qui ne correspondent à rien et en dessous, le logo de "Trésor du Patrimoine (TDP)", très fier de "sa" création. 
Comme quoi, quand on veut faire du "moderne" pour se démarquer du classicisme du prédécesseur, ce n'est pas forcément une réussite. 
Et pourtant, comme on peut le voir TDP s'était offert les services de la Monnaies de Paris : 
 
 
 
 
 
Mais hélas pour eux, ce n'était plus Rodier qui officiait, mais l'hispanique Jimenez (auquel on doit la minuscule et horrible pièce de 10 Francs qui avait été refusée par tous les français en 1996). Le revers est donc à l'avenant, indigeste et laid! 
Notons que cet ECU est en maillechort (alliage de cuivre, nickel et zinc d'aspect argenté mis au point par les français Maillet et Chorier en 1819), ce qui lui permet une plus grande résistance à l'usure, mais étant donné qu'il n'a aucune valeur libératoire et qu'il n'est pas destiné à circuler, seule l'aspect gain de production accru sur la valeur de la pièce produite et vendue est ici recherché. 
 
 
 
 
5 ECU belges de 1987 
 
Premières frappes officielles en ECU par la Belgique, à l'occasion du trentième anniversaire du traité de Rome (création de la CEE).  
 
 
 
Cette monnaie reprend l'effigie de Charles Quint et la légende du florin frappé à Bruges en 1540, avec le même poids, la même taille et la même teneur en argent. 
 
 
 
Ici, on note la valeur officielle et le nom du pays dans les trois langues officielles : français, flamand et allemand (il y a quelques cantons germanophones en Belgique).  
Cette monnaie officielle avait donc cours légal, mais vendue au double de sa valeur vénale, il est certain qu'elle n'a pas circulé. Un article de J.R. de Meys (célèbre numismate belge), page 25, dans le "Numismatique & Change" N° 162, fustige d'ailleurs son pays pour céder à la tentation de faire de l'argent sur le dos des collectionneurs à travers ce type de "monnaies-officielles-à-cours-légal-et-à-tirage-limité (sic)" qui en fin de compte n'ont aucun intérêt numismatique. Ici les numismates sont pris pour des "vaches à lait (re-sic)". 
 
 
 
 
1 ECU luxembourgeois de ... 
 
et voilà un troisième éditeur qui se confère le droit de frapper des ECU. Médaille en argent assez jolie : 
 
 
 
On y voit l'effigie d'un ancien seigneur du Luxembourg (à l'époque, il n'était que Comté). J'imagine qu'il était interdit d'y mettre le portrait du grand-duc de l'époque. 
 
 
 
 
Le mot "ECU" est entouré des blasons de l'Europe. Heureusement car en les comptant, on peut donner une date approximative à cette... monnaie? 
Cet ECU date donc de l'Europe des douze, soit entre 1986 (arrivée de l'Espagne et du Portugal) et 1995 (entrée de l'Autriche , la Suède et la Finlande).  
Cet ECU était dans une capsule plastique vissée avec une pochette et un certificat que je vous livre in-extenso: 
 
 
 
 
 
Ce troisième éditeur (Mickaël Göde) est allemand et situé en Bavière. Il a commis beaucoup d'ECU de ce type pour d'autres pays que le sien, voire même des EUROS avant 2002. Ceux-ci étaient distribués en vente par correspondance. 
Si vous doutez de l'authenticité d'un pré-euro frappé pour un pays européen, regardez bien s'il n'y a pas le logo de Göde que l'on apperçoit à côté du titre d'argent (999). Sa présence signifiera qu'il ne s'agit que d'une médaille de cet émetteur très fécond. 
 
 
 
 
2,5 ECU hollandais de 1990 
 
Là c'est comme en Belgique, c'est l'atelier national des Pays-Bas qui s'est mis à la tache. Cette pièce est en cupro-nickel mais il y en a eu à cette valeur et à d'autres, et dans des métaux plus précieux, maintes productions. On distingue une nef, symbole du passé marin du pays, et les douze étoiles. 
 
 
 
 
 
 
On remarque bien les différents de l'atelier des Pays-Bas (à l'époque le caducée et l'arc). Il y a eu une foultitudes de revers, et je vous offre celui-ci : 
 
 
 
 
 
Cela représente un moine hollandais (Gérard de Groote) qui vilipendait au XIVème siècle le train de vie de l'Eglise, et lui reprochait de s'éloigner de l'enseignement du Christ. Bref, un tonsuré semi-hérétique qui a semé dans ce pays le terreau du protestantisme dont la majorité des habitants actuels se réclame. Il s'agit donc d'une monnaie politique d'excuse pour leur non-orthodoxie.  
Remarquons aussi le poisson barré du W, sur la bure du faux-frère. Celà signifie qu'il s'agit d'une série liée à l'émission d'ECUS "William Fish". Mais je n'en sais pas plus. 
Par-contre , je sais que ces ECUs étaient vendus pour 7,5 florins (soit 3,7 ECUs), et qu'il n'y en a pas eu en circulation (car ils ne représentaient que 2.5 ECU en valeur libératoire). 
 
 
 
 
 
 
1 ECU de France de 1994 
 
 
Et maintenant la boucle est bouclée! Pendant que Laléta diffusait de façon exclusive au niveau national (selon ses dires) des ECUs européens, Mickaël Göde frappait des ECU de France! La preuve est ci-dessous : 
 
 
 
Nous sommes en présence d'un ECU de France daté de 1994. Il est en OR avec frappe miroir (d'où le noir autour des zones polies). Enfin, en or plaqué, puisque la pièce ne pèse que 30 g (si c'était en or pur, elle en eût pesé le double). 
On y voit l'"hexagone" barrée du mot "ECU" avec les fameuses douze étoiles européennes. 
 
 
 
Le revers nous propose une version mythologique d'Europe (pour plus de renseignements, voir à la rubrique Châtenay-Malabry). On y retrouve les 12 étoiles, la mention "COMMUNAUTE EUROPEENNE" et un nouveau poinçon de Gôde (à conserver pour vos identifications de pré-euros apocryphes). 
je joins aussi le certificat qui est fourni avec la "monnaie" dans une capsule convexe (faisant loupe) : 
 
 
 
 
 
Ce certificat est, par rapport au précédent, pour le moins minimaliste. On ne sait ni à quel évènement, ou collection, il fait référence, ni la composition de la pièce, ni son tirage, ni quoique ce soit d'ailleurs! 
On y retrouve que l'affirmation de "RAPIDE ET TRES FORTE HAUSSE DE VALEUR". 
 
 
1 ECU d'Italie de... 1997!!! 
 
 
Mickaël Göde a frappé des ECU pour plusieurs pays (il a même réalisé de minuscules monnaies d'or "officielles" de complaisance - comme le pavillon - pour le Libéria, par exemple)! Voir la photographie ci-dessous : 
 
 
 
Nous sommes en présence d'un ECU d'Italie daté de... 1997. Manifestement, Mickaël Göde ignorait que l'ECU avait été supprimé au profit de l'Euro le 31 décembre 1995. Il est en OR avec frappe miroir (d'où le noir autour des zones polies). Enfin, en or plaqué, puisque la pièce ne pèse que 32 g (si c'était en or pur, elle en eût pesé le double). 
On y voit une "Mama italienne (???)" avec la fameuse "botte" en arrière-plan et en haut les fameuses douze étoiles européennes mais émaillées de bleu (aux couleurs jaunes et azur de l'Europe). 
 
 
 
Le revers nous propose une nouvelle version mythologique d'Europe (pour plus de renseignements, voir à la rubrique Châtenay-Malabry). On y voit douze traits à la place des 12 étoiles, l'appellation posthume "ECU" et le nouveau poinçon de Göde (à conserver pour vos identifications de pré-euros apocryphes). Remarquons aussi le visage très "masculin" d'Europe : ici on dirait qu'elle a de la barbe et sur l'ECU de France, on croirait voir Jean Gabin avec une perruque. Göde est-il anti-européen? 
Cette "monnaie" est fournie dans une capsule convexe (faisant loupe) très fragile (elle s'est brisée sur le carrelage). 
 
 
 
1 ECU européen de 1993 
 
Et voilà pour finir une autre série "officielle" d'ECU EUROPEEN : encore Göde avec son europe gabinesque. Rappelons que l'Europe en tant qu'entité n'a jamais émis ni ECU, ni euro (officiels ou pas). 
 
 
 
Le choix de la représentation européenne est ici géorgraphique, mais déformée (vue d'on ne sait où), et avec des cercles concentriques et des lignes perspectives qui aboutissent dans des points différents. Cela donne un ensemble un peu lourd et flou qui fait mal à la tête. 
D'autre part, sur cette pièce (mal) plaquée or et émaillée bleue, on constate qu'une partie du bleu s'écaille! C'est peut-être juste de la peinture à maquette (comme ils faisaient au Maroc, il y a 4 ans pour éviter l'étape de l'émailage), et ça tient pas sur la durée. 
 
 
 
 
 
Encore donc notre Gabin emperruqué monté sur un taureau dont l'apparence prouve que les corridas n'ont pas lieu en Allemagne (il ressemble plus par son apparence à un cochon). 
Notons aussi qu'on ne trouve aucun logo de Göde sur cette monnaie : serait-ce un faux (dans le cas où des faussaires pensaient qu'on puisse acheter quelque chose avec cette pièce)? 
 
 
 
1 monnaie européenne anti-ECU 
 
Comme on l'a dit dans la partie accueil ("HOME"), le terme ECU n'a pas eu l'heur de plaire à tout le monde en Europe. En particuliers les britaniques et les germaniques qui pensaient que cela satisfaisait surtout les français car c'est notre ancienne monnaie (en fait une de nos anciennes, puisqu'on a eu des ECUs d'or, et ensuite des ECUs d'argent de 3 à 6 livres tournois en fonction des dévaluations...déjà). 
Aussi la partie germanique (la plus importante en Europe) a-t'elle tenté de proposer une alternative comme le montre ce jeton ci-dessous : 
 
 
 
On voit ici une proposition d'une nouvelle monnaies européenne appelée "THALEUR", mélange du Thaler qui était utilisé dans les trois quarts de l'Europe d'alors au XVIème-XVIIIème siècle (et dans les 4 cinquièmes de l'Europe actuelle puisque le JOACHIM-THALER vient de Bohème, patrie des tchèques, et pas Tchèquie invention de journalistes illettrés), et du commencement du mot Europe. 
Ils ont même faire une proposition de symbole monétaire avec un T doublement barré, comme pour l'Escudo, le Yen ou même le Franc (ce symbole ₣ que vous trouvez dans "caractères spéciaux" sur votre ordinateur à la rubrique "symboles monétaires", adopté en 1991, mais presque jamais employé). 
 
 
 
 
Au revers, une copie d'une monnaie de Maximilien, fondateur de l'empire Habsbourg et grand-père de Charles Quint qui possédait plus de la moitié de l'actuelle Europe. 
Ils ont perdu pour le THAL mais gagné pour l'horrible EUR
 
 
 
 
...et cependant, selon un lecteur du site 
 
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(c) Philippe Mazel - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 27.06.2009
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